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Les peuplements résineux

Le Mélèze :

Une essence encore peu plantée en Livradois-Forez, mais pourtant rentable !

Le mélèze est bien masculin et non féminin, comme bon nombre d’entre nous l’appellent « la mélèze ».


Cet " arbre rouge"  traditionnellement utilisé dans les Alpes pour la construction des chalets  bénéficie aujourd’hui de débouchés intéressants, avec l’essor de la construction en bois.

Ses caractéristiques :

Originaire d’Europe centrale, le mélèze est un des seuls résineux dont les aiguilles tombent en hiver. Cet arbre, qui peut atteindre quarante mètres de hauteur, s’adapte à de nombreux types de sols, au dessus de 600 mètres d’altitude, à condition qu’ils soient assez profonds (au moins quarante centimètres), et plutôt en situation ensoleillée (il supporte mal l’ombre). Cette essence supporte biens les variations thermiques et les vents violents. Les maladies et ravageurs du mélèze sont peu nombreux, hormis le chancre et la tordeuse grise des pousses.

Ses qualités et débouchés :

Le mélèze est peu exploité dans notre région. Pourtant, cette essence présente un potentiel très intéressant.

C’est la capacité à résister à la pourriture qui fait du mélèze une essence économiquement rentable: "Son bois rouge est très prisé pour le bardage extérieur des bâtiments, pour la réalisation de bardeaux (tuiles en bois), pour la construction de fustes (maisons en rondins). Il n’est pas nécessaire de le lasurer, sauf si l’on souhaite maintenir sa teinte rouge (sinon, il se grise avec le temps). C’est un bois voué à des utilisations extérieures, mais on l’emploie peu à l’intérieur, car il contient beaucoup de résine, qui peut couler. Un beau mélèze (large, régulier et suffisamment élagué pour éviter la présence de nœuds) se vend plus cher que le douglas. Il n’y a aucun problème de débouchés : les professionnels recherchent cette essence.
En dehors de cette valorisation, qui s’effectue lorsque l’arbre est à maturité, à partir de 50 ans, il est possible de vendre le bois issu des éclaircies, d’abord pour la fabrication de papier, lorsque le diamètre est de dix centimètres, puis pour la fabrication de palettes. Le prix de vente progresse à mesure du grossissement des arbres. Ainsi, le propriétaire peut obtenir des revenus intéressants dès que la plantation atteint une trentaine d’années.

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Mais alors, pourquoi ne trouve-t-on pas que peu de mélèzes dans notre région ?


Les quelques peuplements adultes que l’on trouve aujourd’hui ont été peu gérés. Les peuplements n’ont pas été éclaircis, si bien que les arbres ont poussé en hauteur, plutôt que de se développer en largeur, comme des allumettes ! De ce fait, les propriétaires se montrent hésitants : ces parcelles mal entretenues donnent une mauvaise image du mélèze, qui ne joue pas en faveur de nouvelles plantations. D’autant que si en douglas, on peut rattraper une forêt mal démarrée, ce n’est pas le cas du mélèze. Arrivé à quarante ans, si les éclaircies n’ont pas été correctement suivies, il est préférable de réaliser une coupe à blanc et tout recommencer.

 

Quelques conseils pour la gestion du mélèze:


- Vers 10-15 ans : dépressage (on éclaircit et on laisse la coupe au sol) et élagage
- Vers 25 ans : première éclaircie
- Ensuite, tous les 7 ans : éclaircies
- De 50 à 80 ans : récolte des arbres adultes (avec régénération naturelle ou nouvelle plantation)
 
Paysage
Hormis son intérêt économique, le mélèze possède aussi une valeur paysagère : la couleur orangée de ses aiguilles, à l’automne, apporte un attrait visuel. De plus, une plantation en abord de villages ou en bord de routes, précisément grâce à cette aptitude à perdre ses aiguilles, est intéressante : les arbres offrent de l’ombre en été, et laissent passer la lumière en hiver…

Paysage en Livradois Forez
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